mardi 29 décembre 2009

La diaspora burundaise en Afrique du Sud s'organise : exemple à suivre


Retrouvailles burundaises et formation d'une diaspora en Afrique du Sud



Tuesday, 29 December 2009 10:49

GOV.BI , 29 Décembre 2009
Le 28 Novembre 2009, les représentants des communautés Burundaises ainsi que tout le personnel de l’Ambassade du Burundi en Afrique du Sud se sont retrouvés à Pretoria dans les enceintes même de l’Ambassade du Burundi. Une occasion unique !

Un triple objectif les avait réunis, à savoir : leur connaissance mutuelle pour nouer les liens entre Burundais, l’échange d’expériences sur la vie des Burundais en Afrique du Sud ainsi que l’exploration de l’idée de la possibilité d’une diaspora burundaise. Dans son discours de circonstance, l’Ambassadeur du Burundi en Afrique du Sud, Mme Régine Rwamibango a souligné que « les conflits ont détruit, le temps de guerre est terminé, c’est maintenant le temps de reconstruire ». Les matériaux pour cette reconstruction ne sont pas seulement les moyens matériels mais aussi les idées...


A tour de rôle ,les représentants de diverses villes venus principalement du Cape,de Durban, de Johannesburg et de Pretoria ont partagé l’expérience de vie et de travail d’environ 6500 burundais vivant dans ces quatre pôles de l’Afrique du Sud. Le Général de Brigade, Emmanuel Miburo, Attaché Militaire en Afrique du Sud, cerveau penseur de ce « come together » pilotait les travaux...

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mardi 17 novembre 2009

COMMUNIQUE COMITE DE PILOTAGE TRIPARTITE : Consultations de la diaspora burundaise


LE COMITE DE PILOTAGE TRIPARTITE (CPT) EN CHARGE DES CONSULTATIONS NATIONALES SUR LA MISE EN PLACE DES MECANISMES DE JUSTICE DE TRANSITION AU BURUNDI A L’HONNEUR D’INFORMER LA DIASPORA BURUNDAISE QU’IL COMPTE ORGANISER DES CONSULTATIONS A SON INTENTION, A ARUSHA (TANZANIE), BRUXELLES (BELGIQUE) ET MONTREAL (CANADA) AU COURS DE JANVIER 2010. CES CONSULTATIONS VISENT A RECCUEILLIR LES VUES DE TOUTES LES PARTIES PRENANTES AU PROCESSUS DE LA JUSTICE DE TRANSITION, LA SOCIETE CIVILE DANS SON ENSEMBLE, ET EN PARTICULIER LES VICTIMES, LES SURVIVANTS ET AUTRES GROUPES VULNERABLES.

Lire la suite du communiqué

lundi 16 novembre 2009

Invitation: Débat over Burundi/ IZERE (Pays Bas)



Chers Compatriotes,
Chers Amis du Burundi,
Mesdames, Messieurs,


IZERE-HOLLANDE a organisé une « JOURNEE DE REFLEXION SUR LE BURUNDI » à l'intention des Burundais de la Diaspora, des Amis des Burundais et de la Communauté Internationale, à ALMERE aux Pays-Bas.


DATE : 28 Novembre 2009

ADRESSE : Mairie de la ville d’Almere/ Hôtel de Ville « Stadhuis-Almere »
Salle des Conférences de la Mairie (Raadzaal)
Stadhuisplein 2, 1315 HT Almere-Stad.

THEMES :
-Elections 2010: scénarios possibles (partenaires politiques, sécurité)
-Situation socio-économique ( projets de développement, agriculture,
coopératives, investissements, PME-secteur privé/ Diaspora / Hommes
d'affaires Burundais et Hollandais).
-Refugiés Burundais aux Pays-Bas (Gouvernement Néerlandais).

PROGRAMME DU JOUR : Voir en annexe

dimanche 25 octobre 2009

Les migrants participent à la réduction de la pauvreté dans leurs pays d'origine

Selon une étude menée par le FIDA, les transferts d'argent des travailleurs migrants vers leurs pays d'origine - 300 milliards de $EU en 2006 - équivalent à trois fois le montant net de l’aide publique accordée aux pays en développement - 100 milliards de $EU.

Pour l'Afrique, les transferts - 40 milliards de $EU - dépassent toujours de loin l'aide publique - 26 milliards de $EU, données de 2008.

En Ouganda et au Ghana, les envois de fonds ont réduit de 11% et de 5% respectivement la proportion de population pauvre.

Fonds fiduciaire sur les transferts de fonds des migrants

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, a procédé, le 23 octobre à Paris, aux côtés du ministre français de l’Immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire, Eric Besson, ainsi que du représentant du Fonds international pour le développement de l’agriculture (FIDA), à la signature de l’accord portant création du Fonds fiduciaire sur les transferts de fonds des migrants. Lire le communique de presse en français ou en anglais.

mardi 6 octobre 2009

PNUD : « Les migrants contribuent grandement à l'activité d'un pays »

Le rapport 2009 du PNUD est consacré à l’étude des migrations et du développement humain© DR

Le rapport 2009 du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) est consacré à l’étude des migrations et à leur impact sur le développement humain. A l’occasion de sa publication le 5 octobre, Papa Seck, analyste politique qui a contribué aux recherches et à la rédaction du rapport, nous livre son expertise sur les tendances des phénomènes de migration, notamment en ce qui concerne l’Afrique.

Jeune Afrique : Pourquoi avoir choisi la thématique de l’émigration et de l’immigration ?

Papa Seck : Il s’agit d’un phénomène important sur le plan mondial ; il est notamment particulièrement d’actualité en Afrique. C’est une première pour le PNUD, qui n’avait encore jamais abordé ces questions en profondeur, de choisir de les analyser. Le rapport présente un bref historique des phénomènes migratoires depuis 1900, puis se concentre ensuite sur la période de 1960 à nos jours, avant de présenter quelques considérations sur leur évolution future.

Après un an d’enquête, quelles grandes lignes dégage votre constat ?

En premier lieu, nous constatons que l’immigration interne domine, tous pays et toutes régions confondues, puisqu’un milliard de personnes émigrent, dont les trois quarts en interne. Pour l’Afrique, nous remarquons que les migrants restent dans le continent, et se rendent seulement dans un pays autre. Plus précisément, c’est la migration inter-régionale qui prévaut. Par exemple, les flux migratoires en direction de l’Afrique du Sud proviennent essentiellement du Malawi et du Zimbabwe voisins. Et, de manière inversement proportionnelle à la médiatisation qui en est faite, seulement 1% des Africains vivent en Europe.

Quelles sont les principales raisons qui poussent les populations à quitter leur pays ?

Elles peuvent se résumer tout simplement par la recherche d’une vie meilleure. En Afrique, cela se traduit par exemple par la fuite devant les conflits armés, mais aussi face à la détérioration du climat et notamment la désertification. Les départs sont poussés par la recherche d’opportunités meilleures. En fait, le déclencheur de l’émigration n’est autre que la mauvaise répartition de ces opportunités à la surface du globe. Par exemple, au Ghana, un infirmier gagnera en une année l’équivalent de 2 500 dollars américains. Alors qu’au Royaume-Uni il sera payé 30 000 dollars ! De même, un infirmier pourra tripler son salaire en quittant le Malawi pour l’Afrique du Sud…

Le PNUD estime que les migrations présentent des aspects positifs pour le pays d’origine comme pour celui de destination. Pouvez-vous développer cette idée ?

Contrairement à ce qui est admis, les migrants contribuent grandement à l’activité d’un pays et n’encombrent pas le marché du travail. L’enquête a révélé une amélioration du taux d’investissement des entreprises en corrélation avec l’immigration. D’autre part, les migrants les moins qualifiés, qui ont un faible impact sur les finances publiques, occupent des postes différents de ceux des locaux. C’est le cas par exemple dans la migration saisonnière, à l’occasion de la cueillette du raisin en Californie. Ces migrants ont un apport positif, puisqu’ils font un travail que les Californiens n’auraient pas fait. Par ailleurs, un autre gain pour les pays de destination réside dans l’échange culturel indéniable.

Quelles sont les recommandations du PNUD pour améliorer l’équation « migration-développement humain » ?

La migration améliore la vie de millions de personnes à travers le monde. Mais elle est complexe, et dépend de beaucoup de facteurs qui en affectent le résultat. La liberté des migrants est souvent très limitée. Nous proposons des axes de réforme afin que les pays de départ comme ceux d’arrivée bénéficient pleinement des retombées de la migration.
- Ouvrir davantage et mieux les canaux d’entrée existants, surtout en ce qui concerne les populations les moins qualifiées
- Mettre en place des politiques qui respectent les droits fondamentaux des migrants, et pour cela appliquer les six traités internationaux sur les droits humains, qui sont pourtant ratifiés par 133 pays
- Réduire les coûts de transaction, en simplifiant l’accès aux documents officiels (les visas, passeports, livrets de familles et actes de naissance) et l’accès aux informations
- La migration joue un rôle important dans le développement, mais ne doit pas constituer en soi une politique de développement ou compenser les retards de développement d’un pays.
Plus largement, un des piliers de ces réformes consiste à encourager la régularisation des situations de certains migrants, installés depuis longtemps dans un pays et qui en respectent les lois et le fonctionnement. Et bien sûr, il faut garder à l’esprit que la migration irrégulière suscite les débats, mais ne constitue qu’une infime partie des déplacements.

Source : 05/10/2009 12:31:22 La rédaction web de Jeune Afrique Par : Lauranne Provenzano

lundi 31 août 2009

À propos de la fédération internationale de la diaspora burundaise ou un canular

Le communiqué portant sur la fédération internationale de la diaspora burundaise a été affiché sur le blog afin de donner l'occasion à ses promoteurs de dialoguer avec les autres, de fournir plus d'informations, de communiquer avec les membres de la diaspora burundaise qui visitent le blog. Malheureusement, ils ne se sont pas manifestés et les tentatives de dialogue sont restées vaines. Comment accéder au rapport de la réunion d'avril 2009 à laquelle le communiqué fait allusion ? Quels sont les statuts de la dite fédération ?
Les membres de la diaspora burundaise qui ont à coeur le projet de se rassembler en une structure internationale de la diaspora burundaise souhaitent ne pas se laisser distraire. Ainsi le dit communiqué ne sera plus accessible sur ce blog.
La conférence internationale de Stavanger en Norvège a été à l'origine d'une dynamique à entretenir et à préserver. Un comité de suivi présidé par Monsieur Japhet Ndayishimiye est à pieds d'oeuvre pour que les conclusions de la conférence soient traduits en projets concrets. Vivement que ce comité puisse rendre public le plan d'action qui mènera à la prochaine rencontre internationale de la diaspora burundaise.



Le blog est un espace d'expression et d'échange ouvert à tout membre de la diaspora burundaise.

mardi 25 août 2009

Poème de URAMPOZA Alain Lionel (12ans) - "Unity among youth" - Norvège : Message aux jeunes burundais


UNITY AMONG YOUTH
Brothers and sisters fellow country mates … my generation,
I greet you in Jesus name.
I wish that we can look at the word love and its meaning and we can work together to build up our society as future Burundians and leaders of tomorrow.
My encouragement is that we have to study hard because education is the key to succeed and we can search knowledge from others.
We should look out to the future so that we prepare a good leadership of Burundi our mother’s land so that our parents will be proud of us.
We should be the example to the next generation and work together in cooperation to promote peace and liberty in our country.
We should take over where our elders ended and we should avoid discrimination and corruption in our daily lives.

From: URAMPOZA Alain Lionel; 12years. Norway.

mercredi 22 juillet 2009

Le rapport de la conférence internationale de la diaspora burundaise du 26 au 28 juin 2009 - Norvège, est disponible: téléchargez-le ici

Vifs remerciements aux membres de la communauté burundaise de Norvège (BUFNOR et CPHA), à l'organisation Burundi-Norvège, qui ont eu l'idée d'organiser une conférence internationale de la diaspora burundaise; Remerciements soutenus au Ministère des Affaires étrangères de la Norvège et surtout à la commune de Hä - Stavanger qui l'ont financé et abrité. Au gouvernement du Burundi qui fait preuve d'une ferme volonté de soutenir les actions de la diaspora burundaise, toute la reconnaissance. Les membres de la diaspora burundaise à travers différents continents ont montré qu'ils étaient capables de travailler ensemble pour la reconstruction du Burundi.

En dehors des discours d'ouverture et de clôture, les travaux de la conférence se sont déroulés en ateliers et en séances plénières où les grandes questions générales et ciblées ont été débattues. Les membres de la diaspora burundaise présents à la conférence ont eu l'occasion d'échanger avec la délégation burundaise sur la situation socio-économique et politique du Pays. Tout s'est passé dans une bonne ambiance, les uns et les autres ont manifesté le souci de la reconstruction du Burundi.

Pour télécharger le rapport et ses annexes en format pdf, cliquez ici.

Comité focal désigné (Angleterre - BENELUX -Burundi - Canada - USA) par Japhet Ndayishimiye - organisateur principal - pour appuyer l'organisation de la conférence de Norvège.

jeudi 2 juillet 2009

Echos dans les médias

Avez-vous fait connaître les résultats de notre conférence de Stavanger dans les médias? Avez-vous lu un article, entendu un commentaire à la radio? Disposez-vous d'une quelconque référence à la conférence dans n'importe quel média? Partagez-les avec nous tous. Ajoutez-les sur notre blog comme commentaire ici-bas, ou envoyez-nous les références. Merci beaucoup!

lundi 29 juin 2009

Le rapport sera disponible bientôt

Chers participants à la conférence internationale de Stavanger,
Chers compatriotes,

L'équipe de rapporteurs de la conférénce est à l'oeuvre. Le rapport sera donc disponible sous peu et sera largement diffusé. Nous y reviendrons régulièrement, car les promesses que nous nous sommes faites ne doivent pas rester lettre morte. Ce blog nous sera d'une grande utilité. Il nous permettra de faire part aux autres des démarches faites, des résultats obtenus, ce qui génèrera, sûrement, de nouvelles idées.
Mais avant toute chose: inscrivez-vous sur ce blog, et l'appropriez-vous comme votre instrument de travail. Karibu !